La traduction d’un dialectaru fictif : étude de cas sur FINAL FANTASY XI
Brummer, Rudi (2016-06-01)
La traduction d’un dialectaru fictif : étude de cas sur FINAL FANTASY XI
Brummer, Rudi
(01.06.2016)
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Le but de ce mémoire fut d’appliquer les théories développées dans le domaine de la localisation des jeux vidéo à un exemple concret afin de tenter d’offrir une voie pour rapprocher théories académiques et pratiques industrielles. Pour ceci, nous avons étudié la traduction anglais-français d’un dialecte fictif dans le jeu FINAL FANTASY XI Online.
L’hypothèse de travail fut formulée à partir des théories de localisation de jeux vidéo concernant l’immersion du joueur dans l’expérience du jeu et des stratégies de traduction de dialectes décrites par Christian Paulus (2012) dans son mémoire. Dans notre hypothèse nous avons cherché à vérifier que la traduction ait bien cherché à conserver, voire embellir le dialecte.
En construisant l’analyse du travail sur une étude quantitative des marqueurs du dialecte, nous avons quantifié puis comparé leurs occurrences dans les corpus anglais et français. Ainsi, nous avons obtenu les résultats suivants :
- La traduction française comporte moins de marqueurs que l’original anglais ;
- Les marqueurs du corpus français sont répartis plus uniformément sur l’ensemble corpus.
D’un aspect quantitatif, la traduction française n’a donc pas conservé le dialecte, réfutant notre hypothèse de départ.
Le deuxième résultat de l’analyse pourrait cependant soutenir les théories de la localisation des jeux vidéo, mais cette interprétation nécessiterait une étude focalisée sur la situation de réception et le récepteur afin d’être vérifiée. De plus, la comparaison de nos résultats avec ceux de Paulus semblerait confirmer son idée que ces stratégies de traduction de dialectes mériteraient d’être affinées.
L’hypothèse de travail fut formulée à partir des théories de localisation de jeux vidéo concernant l’immersion du joueur dans l’expérience du jeu et des stratégies de traduction de dialectes décrites par Christian Paulus (2012) dans son mémoire. Dans notre hypothèse nous avons cherché à vérifier que la traduction ait bien cherché à conserver, voire embellir le dialecte.
En construisant l’analyse du travail sur une étude quantitative des marqueurs du dialecte, nous avons quantifié puis comparé leurs occurrences dans les corpus anglais et français. Ainsi, nous avons obtenu les résultats suivants :
- La traduction française comporte moins de marqueurs que l’original anglais ;
- Les marqueurs du corpus français sont répartis plus uniformément sur l’ensemble corpus.
D’un aspect quantitatif, la traduction française n’a donc pas conservé le dialecte, réfutant notre hypothèse de départ.
Le deuxième résultat de l’analyse pourrait cependant soutenir les théories de la localisation des jeux vidéo, mais cette interprétation nécessiterait une étude focalisée sur la situation de réception et le récepteur afin d’être vérifiée. De plus, la comparaison de nos résultats avec ceux de Paulus semblerait confirmer son idée que ces stratégies de traduction de dialectes mériteraient d’être affinées.