Activistes politiques sur Twitter lors des élections présidentielles françaises de 2017 : Étude sur les objets de critique et sur les procédés discursifs dans un corpus de tweets en français
Käyhkö, Janita (2019-05-09)
Activistes politiques sur Twitter lors des élections présidentielles françaises de 2017 : Étude sur les objets de critique et sur les procédés discursifs dans un corpus de tweets en français
(09.05.2019)
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Tiivistelmä
Dans ce mémoire de maîtrise, nous présentons une analyse discursive des tweets des activistes politiques pendant les élections présidentielles françaises de 2017. Nous étudions qui sont les acteurs sociaux contre qui les activistes se positionnent dans leur discours, et comment ils sont représentés. Nous nous intéressons également aux procédés discursifs utilisés dans ces tweets. Notre corpus consiste de 840 tweets publiés par trois activistes politiques au cours de ces élections. Ces tweets ont été compilés dans le cadre d’un projet de recherche sur les élections françaises de 2017 au département de français de l’Université de Turku.
Nous présentons d’abord Twitter en tant que plateforme de communication ainsi que les enjeux des élections présidentielles de 2017 en France, qui étaient marquées par un mécontentement politique remarquable. Ensuite, nous développons le cadre théorique autour de l’activisme numérique et des deux termes clés de l’étude : le discours et le contre-discours. Notre cadre théorique s’appuie notamment sur les travaux de Fairclough (1995), Maingueneau (1984, 2002a, 2002b, 2002c, 2002b, 2011) et Mercier (2016).
Pour répondre à nos questions de recherche, nous analysons le discours des activistes en nous concentrant d’abord sur les objets de critique, puis sur la représentation des acteurs sociaux, en nous appuyant sur le travail de Fairclough (2003). Ensuite, nous détaillons l’analyse des procédés discursifs, définis notamment par Charaudeau (2013), Kerbrat- Orecchioni (1980) et Micheli (2011). Les résultats nous indiquent que les activistes se positionnent majoritairement contre les politiciens, les partis politiques, ainsi que les électeurs. Cependant, d’autres groupes ciblés sont également identifiés. Certains acteurs sociaux sont nommés spécifiquement, alors que d’autres sont classés dans des groupes génériques. Ils peuvent également être divisés dans les groupes nous et vous, pour construire une polarisation entre les différents acteurs. Pour construire leur discours, les activistes emploient des procédés discursifs humoristiques, agressifs et intimidants. De nombreuses similitudes sont par ailleurs observées avec le discours populiste (Charaudeau, 2011).
Nous présentons d’abord Twitter en tant que plateforme de communication ainsi que les enjeux des élections présidentielles de 2017 en France, qui étaient marquées par un mécontentement politique remarquable. Ensuite, nous développons le cadre théorique autour de l’activisme numérique et des deux termes clés de l’étude : le discours et le contre-discours. Notre cadre théorique s’appuie notamment sur les travaux de Fairclough (1995), Maingueneau (1984, 2002a, 2002b, 2002c, 2002b, 2011) et Mercier (2016).
Pour répondre à nos questions de recherche, nous analysons le discours des activistes en nous concentrant d’abord sur les objets de critique, puis sur la représentation des acteurs sociaux, en nous appuyant sur le travail de Fairclough (2003). Ensuite, nous détaillons l’analyse des procédés discursifs, définis notamment par Charaudeau (2013), Kerbrat- Orecchioni (1980) et Micheli (2011). Les résultats nous indiquent que les activistes se positionnent majoritairement contre les politiciens, les partis politiques, ainsi que les électeurs. Cependant, d’autres groupes ciblés sont également identifiés. Certains acteurs sociaux sont nommés spécifiquement, alors que d’autres sont classés dans des groupes génériques. Ils peuvent également être divisés dans les groupes nous et vous, pour construire une polarisation entre les différents acteurs. Pour construire leur discours, les activistes emploient des procédés discursifs humoristiques, agressifs et intimidants. De nombreuses similitudes sont par ailleurs observées avec le discours populiste (Charaudeau, 2011).