Traduire l’humour dans les textes audiovisuels. Deux traductions en finnois du film Intouchables
Vainio, Mira (2020-05-12)
Traduire l’humour dans les textes audiovisuels. Deux traductions en finnois du film Intouchables
Vainio, Mira
(12.05.2020)
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https://urn.fi/URN:NBN:fi-fe2020052939830
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Tiivistelmä
Ce mémoire de Master traite de la traduction de l’humour dans un contexte audiovisuel. Le matériel de recherche consiste en scènes humoristiques du film Intouchables et de leurs traductions en finnois relevées dans deux sources différentes, les services du streaming Netflix et Ruutu.fi. L’étude compare donc deux traductions différentes, tenant compte ainsi de l’approche de la retraduction aussi. C’est un sujet d’actualité, car la consommation des produits audiovisuels s’accroît constamment ce qui fait augmenter la demande de traductions audiovisuelles. La discussion sur l’intraduisibilité de l’humour offre un objet de recherche intéressant et toujours actuel. La retraduction des textes audiovisuels reste encore peu étudiée.
Il s’agit d’une étude qualitative, descriptive et comparative. Le corpus a été construit et traité manuellement et inclut au total 49 unités de traduction. Les répliques ont été classées selon la catégorie dominante des éléments humoristiques dans la scène où elles apparaissent dans le film, puis la stratégie traductionnelle principale (rétention, spécification, traduction directe, généralisation, substitution, omission) de chaque réplique a été identifiée. La réussite de deux sous-titreurs à rendre l’humour du texte original dans leurs traductions est observée sur la base des changements de l’effet humoristique d’une langue à l’autre. Ces changements se présentent en trois niveaux : diminué, risque d’être perdu, perdu. Les différences entre les deux traductions sont également discutées.
Les résultats obtenus indiquent que la stratégie traductionnelle la plus fréquente dans les deux traductions est la rétention. Cette stratégie est quand même encore beaucoup plus fréquemment utilisée dans la seconde traduction, tandis que la première traduction présente un emploi plus varié de stratégies différentes. Dans la plupart des cas, les traducteurs ont rendu l’effet humoristique équivalent à celui du texte source. Au cas où il y a un changement de l’effet humoristique, il s’agit le plus souvent d’un élément humoristique qui contient une référence culturelle. Ce type de référence combiné avec la stratégie de rétention pose le plus souvent des problèmes dans le transfert de l’humour, lorsque la référence n’est pas connue dans la culture cible. Les résultats de cette étude corroborent aussi l’hypothèse de la retraduction selon laquelle les premières traductions sont ciblistes et les retraductions sont sourcières.
Il s’agit d’une étude qualitative, descriptive et comparative. Le corpus a été construit et traité manuellement et inclut au total 49 unités de traduction. Les répliques ont été classées selon la catégorie dominante des éléments humoristiques dans la scène où elles apparaissent dans le film, puis la stratégie traductionnelle principale (rétention, spécification, traduction directe, généralisation, substitution, omission) de chaque réplique a été identifiée. La réussite de deux sous-titreurs à rendre l’humour du texte original dans leurs traductions est observée sur la base des changements de l’effet humoristique d’une langue à l’autre. Ces changements se présentent en trois niveaux : diminué, risque d’être perdu, perdu. Les différences entre les deux traductions sont également discutées.
Les résultats obtenus indiquent que la stratégie traductionnelle la plus fréquente dans les deux traductions est la rétention. Cette stratégie est quand même encore beaucoup plus fréquemment utilisée dans la seconde traduction, tandis que la première traduction présente un emploi plus varié de stratégies différentes. Dans la plupart des cas, les traducteurs ont rendu l’effet humoristique équivalent à celui du texte source. Au cas où il y a un changement de l’effet humoristique, il s’agit le plus souvent d’un élément humoristique qui contient une référence culturelle. Ce type de référence combiné avec la stratégie de rétention pose le plus souvent des problèmes dans le transfert de l’humour, lorsque la référence n’est pas connue dans la culture cible. Les résultats de cette étude corroborent aussi l’hypothèse de la retraduction selon laquelle les premières traductions sont ciblistes et les retraductions sont sourcières.