La reconnaissance des mots des langues romanes médiévales. Étude sur le français, l’italien, l’espagnol et le portugais
Luomanen, Lassi (2023-03-01)
La reconnaissance des mots des langues romanes médiévales. Étude sur le français, l’italien, l’espagnol et le portugais
Luomanen, Lassi
(01.03.2023)
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Tiivistelmä
La présente recherche se focalise sur la reconnaissance des mots dans les langues médiévales (français, espagnol, italien et portugais) apparentées au français moderne, observée à travers la distance d’édition orthographique ainsi que la juxtaposition constituée par l’absence et la présence du contexte. Nous essaions de percevoir s’il y existe des modèles de traduction réguliers et si les résultats obtenus pourraient être appliqués à l’apprentissage des langues étrangères – surtout celles qui appartiennent à la même famille de langue. Afin de développer notre recherche, nous avons abordé sa problématique depuis de nombreuses perspectives : ont été analysées notamment les influences de la langue maternelle, du contexte et des compétences linguistiques en langues romanes. Nous estimions que la présence du contexte, la transparence du mot détérminé et la forte connaissance préexistante dans les langues romanes actuelles étaient tous des facteurs facilitant la reconnaissance de mots.
L’étude contient ainsi trois objectifs primaires liés aux influences des susnommés contexte et transparence (à travers la distance d’édition), mais aussi à celle des compétences linguistiques déjà acquises. A été formée, pour les analyser, une épreuve lexicale comportant 30 mots tirés de quatre épopées nationales sous leurs versions originales (datant des XIIe-XVIe siècles). Cette épreuve est divisée en deux parties : sans et avec contexte. Nous avons eu 30 participants, dont une moitié comprend des locuteurs natifs du français et l’autre moitié des locuteurs natifs du finnois qui étudient le français à présent ou l’ont étudié dans le passé (tous au niveau universitaire). Il y a eu, par ailleurs, une distribution de tous les participants dans plusieurs groupes selon le nombre des langues romanes parlées ou connues : ces compétences sont très variées, mais nos délimitations nous ont permis seulement leur description.
Les résultats démontrent que la distance d’édition affecte la reconnaissance, mais que cette dernière est néanmoins contrôlée par la syntaxe, la morphologie et la lisibilité générale du contexte auquel le mot en question appartient. A été affirmé également que la présence du contexte élève les taux de reconnaissance. L’une des constatations moins attendues est l’uniformité apparente des points obtenus par les francophones et les finnophones, malgré quelques flottements inexplicables : les compétences individuelles jouent donc un rôle très important dans cette étude. La connaissance antérieure d’autres langues romanes a un effet appréciable sur la reconnaissance de mots, ce qui souligne l’importance de l’apprentissage des langues étrangères. En général, les taux d’identification chez les mots transparents étaient assez élevés dans les deux parties et les différences dans la reconnaissance se sont accentuées au fur et à mesure que l’opacité accroissait. Finalement, les mots tirés d’autres langues anciennes ont été reconnus bien plus facilement que ceux de l’ancien français, le fait expliqué en partie par notre choix de mots.
L’étude contient ainsi trois objectifs primaires liés aux influences des susnommés contexte et transparence (à travers la distance d’édition), mais aussi à celle des compétences linguistiques déjà acquises. A été formée, pour les analyser, une épreuve lexicale comportant 30 mots tirés de quatre épopées nationales sous leurs versions originales (datant des XIIe-XVIe siècles). Cette épreuve est divisée en deux parties : sans et avec contexte. Nous avons eu 30 participants, dont une moitié comprend des locuteurs natifs du français et l’autre moitié des locuteurs natifs du finnois qui étudient le français à présent ou l’ont étudié dans le passé (tous au niveau universitaire). Il y a eu, par ailleurs, une distribution de tous les participants dans plusieurs groupes selon le nombre des langues romanes parlées ou connues : ces compétences sont très variées, mais nos délimitations nous ont permis seulement leur description.
Les résultats démontrent que la distance d’édition affecte la reconnaissance, mais que cette dernière est néanmoins contrôlée par la syntaxe, la morphologie et la lisibilité générale du contexte auquel le mot en question appartient. A été affirmé également que la présence du contexte élève les taux de reconnaissance. L’une des constatations moins attendues est l’uniformité apparente des points obtenus par les francophones et les finnophones, malgré quelques flottements inexplicables : les compétences individuelles jouent donc un rôle très important dans cette étude. La connaissance antérieure d’autres langues romanes a un effet appréciable sur la reconnaissance de mots, ce qui souligne l’importance de l’apprentissage des langues étrangères. En général, les taux d’identification chez les mots transparents étaient assez élevés dans les deux parties et les différences dans la reconnaissance se sont accentuées au fur et à mesure que l’opacité accroissait. Finalement, les mots tirés d’autres langues anciennes ont été reconnus bien plus facilement que ceux de l’ancien français, le fait expliqué en partie par notre choix de mots.