Étudiants finlandais en Erasmus : anxiété langagière et évolution des compétences orales en français langue étrangère
Piirinen, Juulia (2025-05-20)
Étudiants finlandais en Erasmus : anxiété langagière et évolution des compétences orales en français langue étrangère
Piirinen, Juulia
(20.05.2025)
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Tiivistelmä
Ce mémoire de master porte sur l’anxiété langagière chez les étudiants de français à l’Université de Turku qui participent ou ont participé à un échange Erasmus dans un pays francophone pendant leurs études universitaires. L’anxiété langagière, définie comme la peur ou l’anxiété associée à l’utilisation d’une langue, est un phénomène important dans le processus d’apprentissage et peut avoir un impact significatif sur les compétences linguistiques et la confiance en soi. L’objectif de ce mémoire est d’étudier comment cette anxiété se manifeste au cours des études dans un pays francophone et d’analyser l’impact de l’échange sur leurs compétences orales en français.
La base théorique principale de l’étude consiste surtout, entre autres, en deux études connues sur l’anxiété langagière. La première étant probablement la plus connue lorsqu’on parle de l’anxiété langagière ; Horwitz, Horwitz et Cope, 1986 ce qui définit l’anxiété comme « un sentiment subjectif de tension, d’appréhension, de nervosité et d’inquiétude, lié à une activation du système nerveux autonome » (Horwitz et al., 1986 : 125). La deuxième étude étant celle de MacIntyre (2017) qui classe les causes et les effets de l’anxiété langagière en trois catégories : social, cognitif et académique. Ces catégories servent également de base pour notre analyse.
Pour atteindre nos objectifs et répondre aux questions de recherche, un corpus est collecté par le biais des entretiens. Notre étude, réalisée en automne-hiver 2024, repose sur des entretiens avec un petit échantillon d’étudiants ou récemment diplômés du département de français de l’Université de Turku. Les participants ont partagé leurs expériences sur l’anxiété langagière et l’utilisation du français durant l’échange Erasmus lors des entretiens. L’analyse s’appuie sur une approche qualitative et une analyse de contenu basée sur la théorie.
Les résultats de l'étude montrent que l’anxiété langagière s'exprime dans un contexte cognitif par la peur de l'échec, l'insécurité, la recherche de la perfection, les pressions extérieures et les facteurs liés à la santé mentale, entre autres. Les manifestations sociales de l'anxiété langagière concernent principalement les différences d'âge, la peur de l’échec et du jugement, et les interactions sociales. L’anxiété langagière se produit dans un contexte académique, par exemple lorsqu’on doit s’exprimer devant un grand groupe, ou avec le personnel de l'université. L'approche des professeurs provoque une tension ainsi que les présentations et les examens orales provoquent aussi l’anxiété langagière. Il a également été constaté que l’échange universitaire avait un impact positif sur les compétences linguistiques orales et que les participants estimaient que leurs compétences s'étaient améliorées au cours de l'échange.
La base théorique principale de l’étude consiste surtout, entre autres, en deux études connues sur l’anxiété langagière. La première étant probablement la plus connue lorsqu’on parle de l’anxiété langagière ; Horwitz, Horwitz et Cope, 1986 ce qui définit l’anxiété comme « un sentiment subjectif de tension, d’appréhension, de nervosité et d’inquiétude, lié à une activation du système nerveux autonome » (Horwitz et al., 1986 : 125). La deuxième étude étant celle de MacIntyre (2017) qui classe les causes et les effets de l’anxiété langagière en trois catégories : social, cognitif et académique. Ces catégories servent également de base pour notre analyse.
Pour atteindre nos objectifs et répondre aux questions de recherche, un corpus est collecté par le biais des entretiens. Notre étude, réalisée en automne-hiver 2024, repose sur des entretiens avec un petit échantillon d’étudiants ou récemment diplômés du département de français de l’Université de Turku. Les participants ont partagé leurs expériences sur l’anxiété langagière et l’utilisation du français durant l’échange Erasmus lors des entretiens. L’analyse s’appuie sur une approche qualitative et une analyse de contenu basée sur la théorie.
Les résultats de l'étude montrent que l’anxiété langagière s'exprime dans un contexte cognitif par la peur de l'échec, l'insécurité, la recherche de la perfection, les pressions extérieures et les facteurs liés à la santé mentale, entre autres. Les manifestations sociales de l'anxiété langagière concernent principalement les différences d'âge, la peur de l’échec et du jugement, et les interactions sociales. L’anxiété langagière se produit dans un contexte académique, par exemple lorsqu’on doit s’exprimer devant un grand groupe, ou avec le personnel de l'université. L'approche des professeurs provoque une tension ainsi que les présentations et les examens orales provoquent aussi l’anxiété langagière. Il a également été constaté que l’échange universitaire avait un impact positif sur les compétences linguistiques orales et que les participants estimaient que leurs compétences s'étaient améliorées au cours de l'échange.